Dans Jingle Balls de Nolimit City, la mère Noël aime tripoter les boules

Noël est, pour la plupart d'entre nous, emprunt de magie et de féerie... Une tradition certes commerciale, mais noble dans le sens où elle fait pétiller les yeux des (pas forcément petits) enfants en les faisant rêver. Les éditeurs ne ratent d'ailleurs jamais l'occasion de célébrer ces festivités de fin d'année, même s'ils s'adressent à leurs parents ! En décembre, les catalogues de jeux des casinos en ligne regorgent donc de pères Noël, de rennes, de lutins... et parfois même de mères Noël pas toujours très appétissantes.

Pourtant, l'un d'entre eux a encore trouvé le moyen de se démarquer du lot, en pervertissant l'esprit de Noël : Nolimit City. Pour ce fournisseur, le 25 décembre et son réveillon sont davantage l'occasion de faire une fiesta orgiaque plutôt que de distribuer les cadeaux aux bambins méritants. Vous l'aurez ainsi bien compris : Jingle Balls (et non Jingle Bells... une petit nuance qui fait beaucoup de différence) reste du même acabit que les autres titres du développeur. C'est-à-dire totalement irrévérencieux voire carrément immoral.

Le père Noël : un alcoolique libidineux pour Nolimit City

Comme à son habitude, l'éditeur fait dans le cynisme, en cassant la belle image d’Épinal de petit papa Noël. Oubliez le gentil barbu bienveillant qui distribue, sourire aux lèvres, les cadeaux aux enfants. Le père Noël de Nolimit City est un vieux lubrique qui a un penchant pour la bouteille et les photos coquines. Et pas seulement de la mère Noël, à en juger par la pellicule en noir & blanc qui défile en arrière-plan. Âmes sensibles s'abstenir, car les clichés le mettent en scène en compagnie de ses acolytes à 2 jambes et à 4 pattes... dans des situations cocasses voire même salaces. Le chien de la maison a ainsi une relation contre-nature avec le chat, le père Noël se la joue Miley Cyrus complètement à poil sur une boule de démolition, la gironde mère Noël pose comme une starlette ... bref, du grand Nolimit !

Quant aux symboles, ils ne relèvent pas la morale, puisque le renne a un gag ball (le fameux bâillon-boule de bondage) en guise de mors, un lutin mal rasé aux yeux vitreux tire la langue perversement, un Grinch à la forme phallique suçote un cigare lascivement, la mère Noël tripote suggestivement une paire de boules, le père Noël semble coiffé d'une paire de fesses et l'emballage de certains cadeaux révèle clairement la nature du contenu (= pour adulte)... Le ton est, vous l'aurez compris dès le premier spin, rapidement donné : Noël n'est plus ce qu'il était ! Alors si vous êtes un inconditionnel du style, foncez ! Sinon, réfléchissez-y à deux fois si vous voulez encore un peu rêver.